Le constat est clair, net et sans appel, l’accès à la propriété en Suisse se fait de plus en plus tard, et dans certaines régions il est pratiquement impossible sans l’aide et l’apport des générations précédentes. Ceci accentue le clivage entre les familles de propriétaires et le phénomène des dés jetés à la naissance se pérennise. Pour diminuer ce fossé, plutôt que de chercher à taxer les successions, qui ne sont que le fruit de l’épargne et des revenus lourdement taxés à maintes reprises tout au long de l’existence des défunts, l’Etat ne devrait-il pas inciter les jeunes à poursuivre leurs rêves de devenir propriétaires par le fruit de leur propre travail ? La fierté du travail encouragé et récompensé ne devrait-elle pas être le moteur de la santé économique d’un Etat au service de sa population indigène et ancestrale ?
Force est de constater qu’année après année, les procédures législatives en matière d’octroi de permis de construire se complexifient, renchérissant ainsi les projets dont les financements sont par ailleurs rendus plus stricts par des contraintes bancaires rigidifiées comme actuellement sous Bâle III ?
La grenouille n’est-t-elle pas en train de bouillir dans la cocotte-minute depuis trop longtemps ?
Simplifions et encourageons la réussite !